groupe des jeunes Afro
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4 choses à savoir sur la campagne « Avortement, parlons-en ! »

Lancée à Kinshasa, le 16 septembre 2020, la campagne « Avortement, parlons-en! » vise à diffuser des informations fiables sur les droits et la santé sexuelle et reproductive reconnus aux jeunes en RDC afin qu’ils soient en mesure de prendre des décisions éclairées sur leur santé reproductive sans stigmatisation.

  1. Elle se déroule du 16 au 14 octobre 2020

    A travers des visuels contenant des messages de sensibilisation et des interpellations, cette campagne conduite sur les réseaux sociaux, se déroulera du 16 septembre 2020 au 14 octobre 2020.

  2. Elle couvrira 3 angles principaux :

    • Le protocole de Maputo et les droits humains ;
    • Mythes et idées fausses sur la santé sexuelle et reproductive et particulièrement l’avortement;
    • Santé et droits sexuels et reproductifs pendant le COVID-19 et la reconnaissance de l’avortement comme un soin de sante essentiel

    « Avortement, parlons-En! est une opportunité pour  les jeunes en quête  d’ informations fiables  sur leur santé sexuelle et reproductive et se trouvant dans le besoin d’accéder aux services  pendant cette  pandémie COVID-19 . Le constat est que qu’en cette période de crise, il y a une augmentation du nombre de grossesses non désirées, de violences sexuelles et  de décès maternels dus aux avortements clandestins, pendant que l’accès aux services devient de plus en plus difficile pour ceux qui sont dans le besoin. . Les services de santé reproductive, y compris l’avortement, doivent faire partie des soins  de santé essentiels », déclare Dr Jean-Claude Mulunda d’Ipas RDC , l’un des coordinateurs de la campagne.

  3. Elle est conduite par plusieurs organisations des jeunes en RDC

    Avortementparlons-En! est une campagne menée par les organisations des jeunes à travers le pays, dont Afia Mama, MAJ, le RJSSR, Habari RDC, Amour Afrique Congo, Les Ailes du Cœur, AFRIYAN, Coalition 14,… Les messages partagés diffuseront des informations à l’intention des jeunes qui ne sont pas certains de leurs droits reproductifs et qui ne peuvent pas accéder aux services de santé reproductive en raison de la stigmatisation et des idées fausses sur leurs droits reproductifs. «Les jeunes qui participent à Avortementparlons-En! sont passionnés par la santé et les droits sexuels et reproductifs », déclare Robert Wangachumo, d’Ipas.  «Ils construisent un mouvement pour changer les mythes et les idées fausses sur l’avortement en RDC, afin de déconstruire les préjuger», conclut-il.

  4. Elle prend en compte le rôle du numérique dans l’accès aux service de SSR

    Cette campagne diffusera également des informations sur la manière dont les jeunes peuvent accéder aux services de santé sexuelle et reproductive via des plateformes numériques, le cas de l’application Planification familiale de Hesperian, et des références aux centres de soins de santé.

    « Pour préserver leur propre santé sexuelle et reproductive, les jeunes doivent pouvoir accéder à des informations exactes sur la santé sexuelle et reproductive » souligne Lemien Saka, de Habari RDC. Ce point de vue est aussi partagé par Benjamin Sabue du MAJ, mouvement d’Action des jeunes, qui pense que « l’accès aux soins de santé est un droit et non une faveur qu’on accorde aux jeunes, ce sont des jeunes en bonne santé qui sont l’avenir du pays ».

     

Pour suivre son évolution et/ou joindre votre voix à la cause, suivez ces hashtags sur les réseaux sociaux (Hashtag principal : #ParlonsAvortements Hashtags   secondaires : #StigmaZero #MaputoMonAffaire #StopFakenews) ou écrivez à +243810674867 et +243816944130 ou [email protected], [email protected].

 

Puisque la santé sexuelle est un droit, alors #ParlonsAvortements

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