femme enceinte en robe de mariée avec un bouquet de fleurs
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Cinq circonstances qui orientent vers le mariage

Le mariage n’est pas toujours question de décision personnelle, elle peut être occasionnée par les circonstances de la vie. Voilà cinq manières fréquentes mais plutôt atypique d’acquérir le mariage au Congo.

  1. Le mariage dicté par la religion

    La religion joue un grand rôle dans la décision du mariage. Il y en a qui obligent les adeptes à se marier entre eux. C’est-à-dire qu’il faut avoir la même croyance, sinon il faudra se convertir à la même religion pour épouser ou être épousée.

    La demande en mariage passe nécessairement par le responsable de l’église. C’est simple, si un homme tombe amoureux, il  s’adresse premièrement au pasteur de la fille qui autorisera ou pas leur mise en contact. Généralement, celui qui ne respecte pas cette procédure risque d’être exclu de l’église ou de voir son mariage ne pas être célébré dans les locaux de l’église.

    Pour Florence  âgée de 22 ans, adepte d’une de ces églises, il serait bien que le prétendant parle à la fille de ses intentions avant de voir sa famille et c’est de la suite de son consentement qu’il verra le pasteur. Dans la plus part des cas, si la fille n’est pas d’accord, les parents et le pasteur lui font pression. Elle ne  pourra donc que céder par respect et donc l’amour devient accessoire dans cette relation, déplore-t-elle.

  2. Le mariage dicté par son ethnie ou tribu d’appartenance

    Dans plusieurs conceptions, il est mieux de se marier dans son ethnie. L’homme est donc obligé d’épouser une femme de son ethnie, celle qui mettra d’accord toute sa famille. La future mariée doit présenter certaines aptitudes, parfois même c’est la famille de l’homme qui s’arrange pour la trouver. Face à cela l’homme n’a pas de mots à dire si ce n’est que se fléchir à leur volonté.  

    Dans la tribu Bangu-bangu dans la province du Maniema, la coutume autorise l’homme à opter pour la femme de son choix. Une fois choisie, elle doit passer une sorte de stage dans la belle famille. Son stage est constitué d’une série d’exercices pour une préparation au mariage qu’elle est obligée de passer avec succès.

  3. Le mariage facilité par une grossesse

    Puisqu’il est plutôt mal vu d’avoir un enfant sans être marié, certains couples précipitent le mariage pour cette raison. Certains autres préfèrent l’alternative de la grossesse pour éviter les complications liées à la dot, l’organisation de la fête et aussi le refus des parents.

     Pour les femmes plutôt malignes, elles l’utilisent comme moyen de pression lorsque le mariage tarde à venir. Dans tous les cas, les deux familles sont contraintes de laver les apparences en acceptant la célébration de ce mariage de façon à ce que l’enfant conçu naisse dans le mariage.

  4. Le mariage par commission

    Il s’agit ici plus souvent des familles aisées, ayant une certaine classe sociale qu’ils ne désirent pas perdre. Pour cette raison elles s’organisent pour  marier leurs enfants, qui au préalable ne se connaissent pas ou plutôt que de façade. ce genre de mariage concerne:les partenaires d’affaires, des vieilles connaissances ou plutôt des ressortissants de mêmes origines. S’ils sont de race métissée, une raison de plus pour conserver la race dans la famille.

    Elle est aussi appelée « commission » et dans ce cas, la femme ni l’homme ne se connaissent et les familles se chargent de tout arranger. Souvent l’homme ou la femme se retrouve en dehors du pays et préfère une femme ou un homme de son pays d’origine.

  5. Le concubinage

    En soit, le concubinage n’est pas considéré comme un mariage dans le code de la famille. Mais dans la société, elle est devenue très fréquente. On remarque que les deux conjoints, pour une raison ou pour une autre décident de cohabiter et fonder une famille sans au préalable avoir déboursé une dot. C’est ce qu’on appelle union libre ou « yaka to fanda ». Elle ne protège en rien la femme et est source de plusieurs conflits familiaux.

    Toutefois, il n’est pas facile d’échapper à l’autorité de la famille, de la religion ou de la coutume, mais le mieux est de faire un choix convenable et équilibré. Avant de s’étendre jusqu’à la famille ou l’église, le mariage est une question à soulever à deux. Le reste vient après. Il ne faut jamais se marier avec une personne pour qui vous ne ressentez aucune attirance quelles qu’en soient les raisons. Chaque personne ayant l’âge de se marier est libre de choisir avec qui passer le restant de sa vie.

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Les commentaires récents (24)

  1. C’est bonne analyse car nous…
    C’est bonne analyse car nous assistons aujourd’hui au mariage bidon

  2. C tres grave aujourd huit…
    C tres grave aujourd huit plus des 80%de nos femmes soufre en afrique acause du mariage je tjr eu mal

  3. L’homme doit se choisir lui…
    L’homme doit se choisir lui même la femme qu’il désire vivre le reste de sa vie, parce qu’un Mariage forcé fira un jour le divorce puisqu’on s’aimer sans se connaître

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