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Libido : vous souvenez-vous de vos premiers désirs sexuels ?

Le désir sexuel et le sentiment amoureux peuvent, parfois, emprunter la même voie : le cœur. Mais quelques fois, d’autres voies les séparent. L’amour peut ainsi être aussi guidé par la raison, et d’autre part, le désir sexuel lui fait appel à l’instinct. Beaucoup d’entre nous se souviennent qu’à un âge ils ont commencé à ressentir des choses qu’ils ne pouvaient pas s’expliquer. Cette pulsion incontrôlable et irrationnelle qui nous brûlait le bas du ventre.

Une fois adulte, on découvre que ces pulsions qu’on ressentait étaient en effet des désirs sexuels. Et aujourd’hui je sais que parmi les facteurs qui entrent en jeu dans les variations du désir sexuel il y a les hormones qui se manifestent avec l’âge bien sûr ! Certains hommes et femmes nous ont partagé leurs souvenirs.

Tétons qui se dressent et le pénis en érection

Jonathan M. se souvient de ses premières pulsions comme si c’était hier : « J’avais 14 ans et elle 12. Ce jour-là on s’était embrassé pendant d’une heure. C’étais si jouissif, qu’à un moment je sentais désormais qu’embrasser ne suffisait plus, je voulais gouter à autre chose que ses lèvres ! »

Adjana, étudiante en sciences infirmières, se souvient comment son corps réagissait face au désir sexuel. Elle me confie : « Chaque que je l’embrassais, je sentais mes tétons se dresser, mes mains se refroidissaient. Je me sentais tellement bien que plus rien ne m’importait. »

Ils ont eu des désirs sans y être préparés

Le désir n’est toujours pas accompagné d’un sentiment de plaisir. Car ils n’y ont jamais été préparés. Il y a aussi ceux qui ont connu le désir sexuel bien plus tôt que les autres. C’est le cas de cet étudiant, Tony.  « Déjà à 8 ans, je me frottais le zizi avec une cousine ou des amies. J’avais souvent honte juste après. Je ne savais pas comment m’y prendre, ni comment me contrôler. Personne ne m’avait rien appris, je n’avais que la télévision comme éducateur. »

L’expérience de Tony est, malheureusement, celle de beaucoup de Congolais et congolaises qui traversent la puberté. Personne ne leur a déjà parlé des changements corporels liés à la puberté, ni de premières envies sexuelles. Puis le sexe est un tel tabou que l’on se sent honteux d’avoir des désirs, comme Tony.

C’est le cas de Naomi, elle avait peur du désir : « Chaque fois que je pensais sexe, j’avais peur, peur de gâcher ma vie en tombant enceinte ou ayant une maladie. »

On a même dit à certaines filles qu’elles allaient mourir, ou tuer leurs parents si elles osaient avoir de rapports sexuels.

A côté de ceux-là, il y a ceux pour qui les premières pulsions sexuelles sont passées inaperçues.

 

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