groupe de jeunes amis africains qui traînent ensemble dehors sur un banc et rient en discutant
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Découvrez 7 fausses idées reçues sur le sexe dans le monde

« L’argent est, en tout point, comme le sexe. On n’arrête pas d’y penser ! », a dit Oliver de Kersauson, pour illustrer l’importance ou la place qu’occupe le sexe dans notre vie. Chacun nourrit ses propres illusions et fantasmes sur la question. Mais il y a aussi un certain nombre de préjugés, une sorte de croyance populaire, autour du sexe qui peuvent soit éveiller notre curiosité, soit nous éloigner de cette passion.

Découvrons ensemble quelques idées reçues au sujet du sexe :

  1. La taille du pénis influe sur le plaisir féminin

    Cette croyance populaire a fait que beaucoup d’hommes ont développé des complexes, par rapport à leur sexe. Ils sont nombreux qui souhaiteraient le rallonger ou le faire grossir parce que d’après les rumeurs, la pornographie ou la culture populaire, plus c’est gros, mieux c’est.

    Ce qui est totalement faux. La taille ne compte pas tant que ça, c’est plutôt le fait de savoir s’en servir pour prendre du plaisir et en donner également à son partenaire.

    Il suffit de trouver une personne compatible avec soi et trouver la position qui convient à tous.

  2. La masturbation rend infertile et rétrécit le cerveau

    D’après la science, la masturbation est une étape importante de la sexualité. Elle permet la libération d’un ensemble d’hormones relaxantes, ce qui apporte bien être et apaisement. Elle épargne également aux hommes le risque d’un éventuel cancer de la prostate et enfin renforce votre système immunitaire chez l’homme.  Chez la femme aussi, c’est une source de plaisir, induit un sommeil apaisant et réduit le stress. La masturbation permet de connaître son corps et ses zones érogènes.

    Tous ces bienfaits vous rendraient au contraire fertile. Et aucune étude scientifique n’existe, prouvant que la masturbation réduirait la taille du cerveau.

  3. La pénétration est l’élément essentiel d’un rapport sexuel

    Il y a des femmes qui prennent plaisir ailleurs que par le coït, tout comme il y a des hommes qui désirent autres choses que la pénétration. Chaque être humain est unique avec ses goûts et attirances. La biologie de l’être humain est très complexe, d’où l’importance d’apprendre à communiquer avec son propre corps et avec son partenaire pour mieux le connaître. Le rapport sexuel c’est bien au-delà de la pénétration. C’est tout le processus de partage d’intimité qui entoure tout l’acte.

  4. Est homme (viril) celui qui dure plus longtemps

    Être endurant au pieux ne fait pas de vous un vrai homme. Parfois même, à force que ça dure, ça devient agaçant et il n’y a plus de plaisir.

    La durée d’un rapport sexuel varie d’un couple à un autre mais également de l’état d’esprit au moment de l’acte. Inutile de prendre des excitants qui finiront par vous rendre malade. Il suffit de trouver la bonne personne avec qui vous vous sentez bien et qui vous stimule. Plusieurs études situent la durée d’un acte sexuel entre 5 et 7 minutes. Au-delà de 13 minutes, on perd toute concentration et le plaisir va aussi avec.

  5. La nymphomanie :  une maladie pour femme facile

    On a fait croire qu’une femme qui désire plus de sexe serait une femme facile et malade. Pour beaucoup, l’homme serait plus sexuel que la femme. Cette croyance est allée plus loin dans certains pays comme en Afrique de l’Ouest où la pratique de l’excision est très répandue, cela dans le but d’empêcher les femmes d’avoir plus de plaisir. Cependant, des études ont prouvés que les femmes seraient plus sexuelles que les hommes au point d’avoir au moins 7 orgasmes simultanément, pendant que l’homme après chaque orgasme doit se reposer en vue de reprendre ses forces pour une prochaine séance. La nymphomanie n’existe pas, en tout cas en son sens péjoratif. Chaque femme est différente dans sa biologie. Chez l’homme, l’hypersexualité existe aussi et on appelle ça « satyriasis ».

  6. L’homosexualité est une pathologie

    L’homosexualité est une réalité qui prend de l’ampleur. Depuis 1990, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait rayé l’homosexualité de la liste de maladies mentales.

    Tout de suite l’homosexualité fait penser à une pénétration anale pour les hommes et les doigts pour les femmes. Mais il arrive que même dans un rapport hétérosexuel, l’on voit un homme doigter sa femme, et certains hommes aimant se faire mettre le doigt ou un godemichet dans l’anus. Tout comme certains hommes et femmes préfèrent la pénétration anale. Vous conviendrez donc que, le sexe n’est ni hétéro ni homo. Tout le monde peut nourrir son fantasme suivant ce qui lui apporte du plaisir. On aime qui on aime et ce que nous faisons lors de nos rapports sexuels n’engage que nous.

  7. L’orgasme est le but ultime d’un rapport sexuel

    Certains hommes et femmes se plaignent du fait de ne pas pouvoir satisfaire leurs partenaires.

    Un rapport sexuel n’aboutit pas forcément à un orgasme.

    L’orgasme est facultatif, on peut avoir du plaisir sans orgasme tout comme vous pouvez avoir un orgasme sans en tirer du plaisir. Ne vous attendez toujours pas à l’orgasme car cela vous frustre et fait perdre la qualité de vos rapports.

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