Les parents
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Ces parents s’expriment sur les amours scolaires de leurs enfants.

Dans la plupart d’écoles, filles et garçons étudient ensemble. Et à force de se fréquenter quotidiennement, ces élèves tissent inévitablement une toile des relations entre eux. La plus connue de toutes ces relations est l’amitié qui peut se transformer très vite en amour communément appelé « amour scolaire » c’est-à-dire amour entre une fille et un garçon d’une même classe ou d’une même école.

Et pour un bon nombre d’enfants, avoir un-e amoureux-se à l’école ne constitue pas un problème. Un point de vue que ne partagent pas forcément de nombreux parents. La plupart d’entre eux soutiennent  que l’école est un lieu d’apprentissage et non un milieu des amourettes.

Dans les lignes suivantes, quelques parents kinois s’expriment à propos des amours scolaires de leurs enfants.

Offensés, certains parents  recourent au fouet et aux sanctions

C’est toujours un véritable choc de découvrir que son enfant entretien une relation amoureuse à l’école où il est censé étudier et  passer plus de son temps, nous confie Mambu, infirmier dans un centre de santé de la place. Ma fille avait 15 ans, renchérit-il, lorsque j’ai découvert des messages amoureux dans son téléphone. Contrarié, j’ai dû la frapper sévèrement et après quoi je lui ai arraché son portable.

Cette manière d’agir est soutenue par Marie : Les enfants nous donnerons certainement raison plus tard. Il est important de les sanctionner maintenant pour ne pas subir les conséquences de leurs erreurs plus tard.

D’autres par contre agissent autrement

Sans son chagrin de cœur, je n’aurai pas su pour sa relation avec Mike, un garçon avec qui elle faisait souvent ses devoirs de Math. Un méli-mélo de sentiments remplissait mon cœur à cette nouvelle. J’étais à la fois fâchée et triste pour ma fille. Mais je ne voulais surtout pas enfoncer le clou dans sa plaie, j’ai donc  préféré régler le problème avec les parents de ce garçon, raconte Monique.

« Discuter avec ses enfants quand il commence leur fréquentation est un moyen de renforcer les liens », pense Marguerite. Elle ajoute : Mon souci est d’être pour eux un ami et non un  juge. Si je les frappe à cause des amours scolaires, je mettrai certainement une barrière entre nous. Or les parents, conclut-elle, devraient être les premiers conseillers de leurs enfants à cet âge critique d’adolescence.

Les parents sont plus tolérants quand il s’agit du garçon que de la  fille

Nous avons rencontré de parents dont la réaction varie quand il s’agit des amours scolaires de leur garçon ou de leur fille.

Veuf et père de 2 enfants, Georges nous confie qu’il avait paniqué beaucoup plus pour sa fille.  Elle n’avait alors que 16 ans.  Aimer à cet âge, estime-t-il, c’est vraiment un saut dans l’inconnu. Et pour une fille cela est encore plus dangereux car sa scolarité peut prendre fin en cas de grossesse. C’était donc ça ma plus grande inquiétude, ajoute t-il.

La même pensée hante Greg également : La jeune fille est plus exposée que le jeune garçon. Je serai heureux que mon fils connaisse ces amourettes plutôt que ma fille.

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