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Ces hommes racontent leur première expérience sexuelle

Il y a, sur terre, plus de 3,5 milliards d’hommes. C’est aussi donc 3,5 milliards de premières expériences sexuelles car chacune est unique. Mais ce qui est commun, c’est qu’on en garde un souvenir de toute une vie. Le premier rapport sexuel peut définir la suite de la sexualité d’un homme.

Et contrairement à ce que l’on peut penser, il peut arriver que la première fois pour un garçon soit aussi une mauvaise expérience. La première fois n’est pas toujours une partie de plaisir pour les hommes.

 

Quand les idées reçues ne sont pas la réalité

Les leçons de sexe qu’ont la plupart des adolescents congolais sont issues des films, des livres ou de la pornographie. Il n’y a pas d’échange entre parents et enfants, ou entre adultes et jeunes sur le sexe.

C’est pourquoi à la première fois, c’est souvent un vide qu’on ressent juste après, car le sexe n’est pas forcément tel que l’on se l’imaginait. C’est cette expérience qu’a eu Matumona, il a aujourd’hui 29. Son premier rapport sexuel remonte à ses 16 ans. Il raconte : « Quand nous avions fini. J’étais envahi par la tristesse et un sentiment de dégoût, j’avais l’impression d’avoir été violé par la fille car elle était plus âgée que moi et plus expérimentée. Je n’ai jamais voulu la revoir après. »

Paulin, majordome aujourd’hui, appréhendait aussi le sexe selon les histoires qu’il avait entendues. Il n’avait pas eu le plaisir auquel il s’attendait. « Il y avait en moi une sorte de frustrations car je n’avais pas atteint le plaisir que j’espérais. J’avais 20 ans et c’était une grande désillusion ! », se souvient-il.

C’est le kiff pour les plus chanceux

Si Matumona et Paulin ont eu des premières expériences non réussies, ce n’était pas le cas pour Nzuzi.  Pour lui c’était plus intense qu’une explosion de bombe. Il avait 17 ans, il sortait avec Anita depuis 6 mois et ils s’aimaient. « Après nos moments d’intimités, je n’arrivais pas à ne plus y penser. Les images me revenaient encore et encore. Je ne voulais me concentrer sur rien d’autre, pas même l’école. »

Submergé par le plaisir qu’ils se donnaient encore et encore, Anita finit par tomber enceinte. C’est cela aussi le revers de la médaille. A leur jeune âge ils ne savaient encore rien sur les méthodes de contraception.

Parler de la sexualité, entre adultes ou parents expérimentés et les plus jeunes aiderait beaucoup. Ce serait une lumière pour les jeunes qui se lancent dans les méandres des plaisirs de la chaire, plaisir que, même s’il est garanti, ne s’obtient pas toujours et à tous les coups.

 

 

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